La communication non-violente : clé d’une relation harmonieuse et bienveillante
La communication est au cœur de nos relations interpersonnelles et joue un rôle crucial dans notre vie quotidienne. Malheureusement, la communication peut parfois devenir source de tension, de malentendus et de conflits. La communication non-violente (CNV) est une approche développée par le psychologue Marshall Rosenberg, qui vise à faciliter la communication entre les individus en se basant sur l’empathie, la bienveillance et le respect mutuel.
Les 3 zones du cerveau
Face à une situation violente, trois parties de notre cerveau s’activent :
- l’aire de pensée consciente,
- l’aire d’intégration commune,
- la zone de survie.
Aire de pensée consciente
L’aire de pensée consciente régit notre pensée adulte, rationnelle, sereine. Elle est notre partie la plus développée du cerveau. C’est la partie du cerveau qui nous permet de réfléchir, d’analyser et de prendre des décisions. Elle englobe des fonctions cognitives telles que la mémoire, le raisonnement et la planification. Dans la communication, l’aire de pensée consciente nous aide à élaborer nos idées, à structurer nos pensées et à choisir les mots adéquats pour exprimer nos intentions.
Si l’on considère la violence comme l’expression la plus éloignée de l’homme, l’aire de pensée consciente est la « zone de non violence ».
Aire d’intégration commune
L’aire d’intégration commune est le siège de nos « systèmes de croyances ». C’est une zone du cerveau qui joue un rôle clé dans la communication en facilitant la connexion entre nos pensées, nos émotions et nos actions. Elle nous permet de prendre en compte les informations sensorielles et émotionnelles reçues et de les intégrer à notre propre expérience. L’aire d’intégration commune est essentielle pour établir un lien empathique et pour comprendre les intentions, les émotions et les besoins des autres.
Son rôle est d’associer les situations du présent à des situations vécues dans le passé. Lorsqu’une situation présente rappelle de près une situation du passé enregistrée comme douloureuse ou effrayante, l’aire d’intégration commune cède le pas à la zone de survie.
La zone de survie
La zone de survie, située dans le cerveau reptilien primitif, est programmée pour choisir rapidement entre fuite et attaque. Elle est responsable de nos réactions instinctives de lutte, de fuite ou de paralysie face à une menace ou un danger. Cette partie du cerveau est liée à notre système limbique et intervient lors de situations stressantes ou conflictuelles. Lorsque nous nous sentons menacés, la zone de survie peut prendre le contrôle et nous pousser à réagir de manière impulsive ou agressive, ce qui peut nuire à la communication.
Efficace dans un environnement naturel peuplé de proies et de prédateurs, elle est en revanche fort peu adaptée dans un environnement social moderne. Si l’on se base sur ce découpage du cerveau, la clé de la communication sans violence consiste à communiquer dans son aire de pensée consciente plutôt qu’avec sa zone de survie.
Empêcher la zone de survie de s’activer
Pour empêcher la zone de survie de s’activer, il suffit de reprogrammer l’un des trois déclencheurs du mécanisme d’activation : soit le système de perception consciente, soit le système de croyances qui associe les situations du présent aux émotions du passé, soit les émotions du passé elles-mêmes. La reprogrammation de la perception consciente peut se faire par une approche de coaching permettant la reprogrammation des « croyances conscientes ». La reprogrammation du système de croyances (« croyances inconscientes ») peut se faire par coaching ou, bien plus rapidement, par des méthodes de kinésiologie spécialisée, comme la méthode One Brain. La reprogrammation des émotions passées, quant à elle, passe le plus souvent par le corps, et peut se faire par des méthodes comme la microkinésithérapie. Toutes ces approches visent à reprogrammer les traumatismes du passé pour qu’ils n’interviennent plus dans le déclenchement des mécanismes de violence au temps présent.
Par exemple, dans la méthode One Brain, particulièrement adaptée à la gestion de la colère et de la violence, la personne vivant une dynamique violente peut procéder à ce que l’on appelle une séance de récession d’âge. Loin de toute forme de régression ou d’hypnose, la récession d’âge du One Brain consiste à se placer en état de conscience totale et à interroger le corps pour connaître l’âge du trauma qui est la cause de la dynamique présente. Pour trouver l’âge en question, le praticien One Brain utilise le test musculaire de précision. Ce test permet de dialoguer avec le corps par biofeedback et d’interroger la mémoire cellulaire à la recherche du trauma. Une fois l’âge découvert et l’émotion identifiée, nous pouvons reprogrammer positivement le souvenir de l’événement. Une fois ce souvenir reprogrammé, c’est tout notre regard sur la situation présente qui peut changer. Que l’on soit auteur ou victime de violences physiques ou même morales, le One Brain nous permet de faire de nouveaux choix pour une vie épanouie et plus paisible.
La communication non-violente et l’aire de pensée consciente
La communication non-violente (CNV) met l’accent sur l’importance de la conscience de soi pour une communication efficace. En développant notre capacité à reconnaître nos propres émotions, pensées et besoins, nous pouvons mieux comprendre ce qui se passe en nous et être plus à l’aise pour exprimer nos intentions de manière claire et authentique.
La CNV nous encourage à exprimer nos émotions et nos besoins de manière claire et précise, en évitant les jugements, les reproches ou les interprétations. Cela permet de réduire les malentendus et de faciliter la compréhension mutuelle.
Dans la CNV, l’utilisation d’un langage descriptif plutôt qu’évaluatif est essentielle pour éviter de susciter des réactions défensives. En décrivant les faits objectivement et en exprimant nos ressentis et nos besoins de manière précise, nous facilitons l’échange et favorisons un dialogue constructif.
La communication non-violente et l’aire d’intégration commune
L’écoute active est une compétence clé de la CNV, qui permet de se connecter à l’aire d’intégration commune de notre interlocuteur. En écoutant attentivement et en étant pleinement présent, nous pouvons mieux comprendre les intentions, les émotions et les besoins de l’autre.
L’empathie est au cœur de la communication non-violente. Elle nous permet de nous mettre à la place de notre interlocuteur et de ressentir ce qu’il vit émotionnellement. En développant notre empathie, nous favorisons la compréhension mutuelle et renforçons le lien avec l’autre.
La reformulation consiste à résumer ce que l’autre a exprimé pour montrer que nous avons compris et pour valider ses sentiments et ses besoins. Cette technique permet d’établir un climat de confiance et de respect, en assurant à l’autre que nous l’écoutons et que nous comprenons ses préoccupations.
La communication non-violente et la zone de survie
Dans la CNV, il est important de reconnaître les mécanismes de défense qui peuvent être activés par la zone de survie. En prenant conscience de ces réactions automatiques, nous pouvons apprendre à les désamorcer et à adopter des réponses plus constructives.
La CNV nous offre des outils pour gérer les réactions émotionnelles intenses et pour éviter de tomber dans l’escalade du conflit. En prenant le temps de respirer, de nous recentrer et de nous reconnecter à nos besoins, nous pouvons apaiser notre zone de survie et reprendre le contrôle de la situation.
En adoptant une approche non-violente, nous pouvons explorer des solutions constructives pour répondre aux besoins de chacun, tout en tenant compte des émotions et des préoccupations de l’autre. Cela permet de sortir des impasses et de créer des relations plus harmonieuses.
Les avantages de la communication non-violente en harmonie avec les trois parties du cerveau
La CNV permet de résoudre les conflits de manière pacifique et constructive en tenant compte des besoins et des émotions de chacun. Elle favorise la collaboration et la recherche de solutions qui satisfont toutes les parties impliquées.
La communication non-violente contribue à améliorer les relations interpersonnelles en développant l’écoute, l’empathie et la compréhension mutuelle. Elle permet d’établir des liens plus profonds et authentiques, en favorisant la confiance et le respect.
En pratiquant la CNV et en harmonisant les trois parties de notre cerveau, nous créons un climat de confiance et de coopération qui facilite les échanges et les collaborations. Cela nous permet de travailler ensemble de manière plus efficace et de construire des relations durables basées sur l’entraide et le soutien mutuel.
Conclusion
La communication non-violente, en tenant compte des trois parties du cerveau qui s’activent lors de nos interactions, offre une approche puissante pour améliorer la qualité de nos relations et résoudre les conflits de manière constructive. En adaptant notre communication pour être en harmonie avec l’aire de pensée consciente, l’aire d’intégration commune et la zone de survie, nous favorisons l’empathie, la bienveillance et le respect mutuel dans nos échanges. En adoptant la communication non-violente, nous nous donnons les moyens de créer des relations plus harmonieuses et un monde plus bienveillant.